D'er bugalé


Avertissement

Le passé n'est jamais vraiment définitivement passé, il est toujours, qu'on le veuille ou non, récapitulé en fonction d'une importance historique qui fait ressortir ce qu'on croyait définitivement jeté à la poubelle. Ceci ne va pas sans nécessité critique au regard des impératifs du futur.

Pe oen bihan e hoarien cow-boy ha indianed, a ré ma n'o-des ket ar wellan roll, n'em-boe doutans un stad haval oe genein é me donézon a fransizig ar gouarnamant gall cherre en nor dehon àr é amzér dreménet. Piv e oe me zud-koh?* An nebeud lérieù achapet doh an dismantreu o-des disket mein un tammig.

Sinet, er indian breihad àr é diwall àr-dran

*de me ziskouarn mollet get en uz senset mad a galleg, ré a gomze fall (ar brehoneg ne helle nameid diskoein en diouizeg)

Hiroh >>

Rimadelleu é gwened a vreman


Listenneù de glask hon dalhad:

 

distro>>

Neùéted


Lorsque petit, je jouais aux cow-boys et aux indiens, ceux-ci dans le rôle des perdants, je ne me doutais pas qu'une situation semblable se déroulait dans mon présent de petit francisé à qui le gouvernement français fermait la porte sur son passé breton. Qui étaient mes grands-parents?* Depuis, quelques livres échappés du désastre m'en ont appris un peu.

* A mes oreilles formatées par le bon usage du français, ceux qui parlaient mal (le breton ne pouvait que marquer un ignorant)